Nouvelles extensions : .Pirate, paré à accoster
Depuis trente ans que le .Com règne en conquérant inégalé sur le web. En effet, l’extension populaire s’est quasiment approprié le web, ne laissant que peu de place à d’autres telles que le .Org, le .Net, etc. Ceci a eu pour conséquence de rendre le marché numérique relativement inaccessible. Afin de palier à cet inconvénient, et d’offrir plus de précision, de liberté et d’étendre les frontières du web, l’ICANN a donc décidé d’introduire les nouvelles extensions dont la notoriété semble accroitre de façon remarquable. Ainsi, des groupes tels que google ou Amazon s’approprient des extensions telles que le .buy ou le .app, mais le plus surprenant c’est de voir les champions attitrés de la piraterie se joindre à l’entreprise avec leur propre .pirate; cette décision a de quoi laisser perplexe mais les attentes néanmoins nombreuses. Abritez-vous, les «.pirate» débarquent De fait, Piratebay, le site populaire du téléchargement de torrents (gratuits) a récemment jugé opportun de rejoindre la terre des nouvelles extensions. Cette décision est plutôt surprenante étant donné les fortes protestations adressées contre la piraterie, émises surtout par les boites de production cinématographiques ou musicales entre autres. Toutefois, ce ne sera ni la première extension à polémiques ni la dernière si on se fie à l’historique de l’ICANN ; le .sucks ne cesse de faire des mécontents mais cela ne la ralentit aucunement. Piratebay, cependant assumant pleinement leur statut de forbans du net est déterminé à s’encrer à bon port, en comptant bien sur la bonne foi de l’ICANN pour ne pas rejeter leur dossier; le site se déclare lassé de la persécution incessante de la MPAA et de la RIAA qui les a déjà fait changer de domaine à plusieurs reprises et décide donc de contre-attaquer en ayant sa propre extension et de protéger le navire des fortes vagues s’abattant actuellement sur lui. Faut-il libérer le Jack Sparrow des nouvelles extensions ? D’autre part, même si les dommages subis par les détenteurs originaux des articles postés sont considérables, l’on se doit d’admettre que les sites de piraterie ont aidé plus d’un. De plus, de nombreux avantages découleraient de l’aboutissement d’une telle entreprise. Parmi ceux-ci, l’opportunité de pouvoir télécharger ses torrents librement sans avoir à constamment chercher le nouveau domaine de son site de torrents, plus de liberté pour tous les sites revendiquant la piraterie, un enregistrement gratuit (tout à fait vrai) et enfin plus de précisions dans le téléchargement (music.pirate, films.pirate, etc.). Les diverses organisations et individus combattant la piraterie n’ont toutefois encore fait aucune déclaration concernant la question, mais ils ne manqueront surement pas d’exprimer leur mécontentement mais l’ICANN est la seule à décider du sort du .pirate car elle est la seule à accorder un laissez-passer sur l’ile des extensions qui se transforme de plus en plus en métropole numérique. Il est vrai que la vision de Piratebay pourrait sembler légèrement ambitieuse mais il faut bien un peu d’ambition pour survivre dans ce nouveau monde des nouvelles extensions au risque de finir du mauvais coté de la rive. Quoiqu’il soit un peu tôt pour se réjouir d’un telavènement, la plupart des fans de torrents mais aussi le navire pirate croisent les doigts pour sa concrétisation. Les attentes sont nombreuses, les protestations également, mais le plus étonnant reste le silence des autres organes de téléchargement gratuits de torrents; ceux-ci ne semblent pas intéressé par la prospective vu qu’ils laissent tous le champ libre à piratebay pour le dépôt de dossier des extensions lui accordant ainsi une longueur d’avance en cas de réussite.
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